@Hiba Baddou (3)

Keziah Jones

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Galerie & Agenda

29/11/2024, Théâtre de Béthune, Béthune
30/11/2024, Centre Gérard Philipe, Calais
01/12/2024, Théâtre Ledoux, Besançon
28/03/2025, Le Fil, Saint-Etienne
29/03/2025, Maison des Arts de Léman, Thonon-les-Bains
02/04/2025, Rocher de Palmer, Cenon
05/04/2025, Les Arcs, Quéven
11/04/2025, El Mediator, Perpignan
12/04/2025, La Cigalière, Sérignan
17/04/2025, La Laiterie, Strasbourg
18/04/2025, Seven Casino, Amnéville
19/04/2025, Le Kilowatt, Vitry-sur-Seine
30/04/2025, Domaine Le Mezo, Ploeren

Keziah Jones

Genre musical

Réprésentation

Funk / Blues
France

Vidéos

Présentation & Actualités

Virtuose de la guitare "blufunk", Keziah Jones mélange habilement ses influences, comme Miles Davis, Fela Kuti, Prince, avec son magnétisme électrique et son engagement social.

Difficile de croire que ce Nigérian d’origine a été découvert dans le métro… Et pourtant ! Virtuose de la guitare, Keziah Jones est repéré au début des années 90, alors qu’il joue dans le métro parisien. Très influencé par le funk de Prince, le jazz de Miles, le rock d’Hendrix et les rythmes afro beat de Fela Kuti, le natif de Lagos a sans cesse affiné son style unique : le Blufunk. Il s’agit d’une infusion de punk-funk, croisée avec l’attitude Yoruba qu’il a fait évoluer au fil des ans.

 

Né en 1968 à Lagos au Nigeria, après avoir passé un temps dans la région de Constantine en Algérie avec son oncle, Keziah est envoyé par son père en Angleterre pour faire ses études. C’est ainsi qu’à l’âge de 8 ans seulement, le jeune garçon est séparé de sa famille pour rejoindre la Public School de Londres. Dans la capitale anglaise le Nigérian découvre sa passion pour la musique. Il apprend le piano en autodidacte à l’âge de 13 ans et se révèle être doué dans ce domaine. Trois ans plus tard, il décide d’apprendre à jouer d’un autre instrument : la guitare. Petit à petit, il se met à composer ses propres textes et à les interpréter. Il crée un nouveau style musical, mélange de funk, blues, folk et soul, qu’il nomme le BluFunk.

« J’ai créé le personnage de Keziah Jones quand j’avais 13 ans pour me permettre d’évoluer dans le monde occidental. À l’époque, la musique noire renvoyait surtout au jazz, à la soul et au R’n’B. Je voulais que mon album soit visible dans les rayons et pas rangé au fin fond du magasin », se remémore-t-il, l’œil malin. Mais aujourd’hui l’artiste s’interroge sur le bien-fondé de cet alter ego. « Keziah Jones, ça a marché pendant trente ans. Je pense que j’ai besoin de me présenter autrement maintenant », reconnaît-il.

Keziah Jones commence à se produire dans des pubs londoniens et dans les sous terrains du métro avant de quitter Londres pour Paris. Chanceux, il se fait repérer en 1991 dans le métro parisien, où il se produit fréquemment, par Phil Pickett, directeur artistique du label Delabel France. Dès lors, le musicien prépare ce qui sera son premier opus durant deux années. Ainsi, « Blufunk is a fact! » (Because Music) sort dans les bacs en 1993. Ce disque comporte notamment le titre « Rhythm is love », un véritable carton.

L’année d’après, il sort un CD de ses chansons enregistrées en live. Rapidement, Keziah Jones présente à son public son deuxième opus : « African Space Craft« (1995), suivi par « Liquid Sunshine«  sorti en 1999.

C’est en 2003, avec son quatrième album « Black Orpheus« , que le bluesman devient alors un musicien connu à travers le monde et se produit dans diverses villes. Lorsqu’il se rend au Nigéria, son pays natal, les Nigérians lui réservent un accueil des plus chaleureux. Fort de son succès, l’artiste ne se repose pas sur ses lauriers. Il prend le temps de plancher sur son nouveau projet et présente « Nigerian Wood«  à ses fans en 2008. 

Jusqu’à aujourd’hui, huit albums racontent l’histoire de Keziah Jones. Il prépare actuellement la sortie de son 1er album live, dont le 1er single « Mélissa » sortira en janvier 2025, plus de 10 ans après son dernier album, accompagné de 2
morceaux inédits. Un tournant soul pour Keziah Jones. Loin du jeu de guitare effréné qui a fait sa renommée, il
signe un morceau calme et doux sur l’amour où sa voix est pleinement mise en valeur,
s’inscrivant dans la lignée des artistes soul modernes tels que Gabriels, Anohni…
Le clip est réalisé au Canyon du Diable dans l’Hérault par le collectif Meska.

« Au début du printemps 1989, avec un copain, lui aussi musicien, on est parti voir Paris. Contrairement à Londres, jouer de la musique dans le métro y était autorisé, et on a découvert que c’était rentable. J’étais au bon endroit au bon moment, j’ai rencontré les bonnes personnes et boum! »

Keziah Jones sera de nouveau en tournée en France au printemps et à l’été 2025!